Le petit cha PUB ron rouge
Il était une fois une histoire que tous les enfants adoraient se faire raconter et re-raconter encore. Alors, des gens de la publicité se sont dit que c’était une belle occasion pour glisser des noms de marques dans la tête des enfants... Mais les lecteurs auront-ils tous envie de se faire croquer par ces marchands qui « aiment » tellement les enfants ?
Dans cet album, le conte est fidèle à la version de Perrault, mais il est entrecoupé de publicités. Une belle occasion d’aborder avec les élèves le thème de la publicité et la place qu’elle prend dans notre vie quotidienne.
Vous commencez à lire tranquillement Le petit chaperon rouge de Charles Perrault. Comme d’habitude le petit chaperon rouge part porter une galette et un petit pot de beurre à sa mère-grand, vous tournez la page et surprise, voilà que votre lecture est interrompue par une publicité pour la galette Chénou, la galette bien de chez nous. Puis notre petit chaperon rencontre le loup, et là c’est une pub pour les assurances... Et ainsi de suite, l’histoire est sans cesse entrecoupée par des encarts publicitaires divers et variés.
Après avoir été décliné sous de nombreuses versions, pourquoi la « sauce » publicitaire pour le petit chaperon rouge ? L’idée d’imaginer le premier album publicitaire en entrecoupant un des plus grands classiques de la littérature de « pubs » loufoques et décalées présente l’intérêt évident de développer l’esprit critique des élèves avec malice et de dénoncer avec humour les méthodes des publicitaires. Il s’agit, d’une part, de mettre en évidence que le livre, contrairement aux films, aux dessins animés, aux émissions de radio..., doit rester un espace préservé de toute intrusion commerciale, de toute coupure publicitaire.
Cet album permet d’autre part d’apprendre aux élèves à « lire » la publicité pour mieux en comprendre les ressorts.
Des propositions d’exploitation :
Le petit cha PUB ron rouge, Charles Perrault & Alain Serres, éditions Rue du Monde (2010)
L’album est illustré par Clothilde Perrin pour le récit et par un collectif de quatorze illustrateurs signant chacun une « pub ».