Circonscription du Soissonnais

DSDEN de l’Aisne

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Samantha Friedman, assistante conservatrice, a fait partie des organisateurs de l'exposition Henri Matisse à New York en 2014 – 2015. L'album sorti à cette occasion montre avec une très grande rigueur la façon de travailler de l'artiste dans la dernière période de sa vie. L'auteur fait partager au jeune lecteur, avec des mots simples, les raisons qui poussent l'artiste à choisir le découpage. C'est toute l'ambiance d'atelier qui est partagée, tout l'esprit du peintre qui pensait la couleur. En montrant discrètement Matisse dans son lit, l'auteur l'imagine rêvant à sa vie et découpant presque négligemment un oiseau dans une feuille blanche. Les formes découpées, les objets du quotidien que l'artiste transformait en motifs pour ses tableaux s'étalent sur les pages de l'album, occupant presque tout l'espace. Quelques reproductions d'œuvres comme « Polynésie, le ciel » ou encore « La Perruche et la Sirène » permettent au lecteur de mieux s'introduire dans l'univers de cet artiste qui aimait tant emprunter de nouveaux chemins. Encore un album sur un artiste déjà bien présent dans les classes, évidemment dans la mémoire du nord de notre département, mais une approche humaine, très sensible, de la maladie et du handicap, une envie transmise au jeune lecteur de saisir ses pinceaux et la paire de ciseaux que l'illustratrice a posée dans un coin de la page de couverture ! Le jardin de Matisse, Samantha Freidman, éditions Albin Michel Jeunesse, 2015, 15 euros

Le jardin de Matisse

Malade et handicapé à la fin de sa vie, Matisse choisit de remplacer progressivement le pinceau par les ciseaux pour « sculpter la couleur » dans ses compositions en papiers découpés. Cet album poétique et envoûtant nous entraîne, simplement, à travers cette phase créatrice aussi intense que prolifique.

Samantha Friedman, assistante conservatrice, a fait partie des organisateurs de l’exposition Henri Matisse à New York en 2014 – 2015. L’album sorti à cette occasion montre avec une très grande rigueur la façon de travailler de l’artiste dans la dernière période de sa vie. L’auteur fait partager au jeune lecteur, avec des mots simples, les raisons qui poussent l’artiste à choisir le découpage.
C’est toute l’ambiance d’atelier qui est partagée, tout l’esprit du peintre qui pensait la couleur. En montrant discrètement Matisse dans son lit, l’auteur l’imagine rêvant à sa vie et découpant presque négligemment un oiseau dans une feuille blanche. Les formes découpées, les objets du quotidien que l’artiste transformait en motifs pour ses tableaux s’étalent sur les pages de l’album, occupant presque tout l’espace. Quelques reproductions d’œuvres comme « Polynésie, le ciel » ou encore « La Perruche et la Sirène » permettent au lecteur de mieux s’introduire dans l’univers de cet artiste qui aimait tant emprunter de nouveaux chemins.
Encore un album sur un artiste déjà bien présent dans les classes, évidemment dans la mémoire du nord de notre département, mais une approche humaine, très sensible, de la maladie et du handicap, une envie transmise au jeune lecteur de saisir ses pinceaux et la paire de ciseaux que l’illustratrice a posée dans un coin de la page de couverture !

Le jardin de Matisse, Samantha Freidman, éditions Albin Michel Jeunesse, 2015, 15 euros

Mise à jour : 31 mars 2017